Cosmogonie (pour 16 pistes de violoncelle): Premier travail consistant à créer un ensemble de sonorités exploitant des techniques de jeux variées:
sons bruités (jeu sur le chevalet),
grinçants (jeux sur les tendeurs ou le sillet), privé de fondamental (jeu ponticello), avec le bois de l’archet... Puis composition...
Le résultat m’évoque une sorte de cosmogonie : une certaine harmonie émerge lentement du chaos originel. Des « accidents » surviennent.
Enfin cette harmonie évolue irrémédiablement vers le désordre et l’anéantissement.
Lire ici la
critique de Black Sifichi
Ambitus(pour piano virtuel) (Ambitus = écart entre la plus basse et la plus haute note d'une mélodie)
1: Jaillissements - 2: Turbulences - 3: Engloutissement - 4: Cataclysme
L’écoute de certaines œuvres de musique sérielle, telle « Sur incises » de P. Boulez m’a donné l’idée de composer non pas à base de notes mais de « flux de notes » dont la mélodie serait totalement aléatoire.
Il y a donc un premier travail consistant à créer/répertorier de nombreux types de « flux » aux caractéristiques diverses en terme d’ambitus, d’intensité et de tempo : nul – faible – fort – variable – constant – explosif, équiréparti, ...
Puis une « composition » utilisant ce nouveau matériau sonore.
Au double archet (pour deux violoncelles)
Le double archet permet d’associer/opposer dans un même jeu filé des sonorités conventionnelles et des sonorités plus grinçantes obtenues par le jeu sur les tendeurs.
Homophonie (pour piano et synthétiseur)
Je pense à Giacinto Scelsi qui passait des heures à jouer la même note de piano pour se plonger dans son écoute...
Partir d’une simple note de piano (en fait un accord Do-1/Do0) et détruire insidieusement ce subtil équilibre grâce au synthétiseur :
modification des enveloppes, des contenus harmoniques, jusqu’aux plus extravagantes combinaisons sonores... Telle était l’idée...
London 1848 (pour piano réel)
Courte pièce electro-acoustique utilisant un vieux piano, fabriqué à Londres en 1848.
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